«Les experts considèrent de plus en plus les risques limités comme une expérience essentielle dans le développement des enfants et de leurs compétences, ce qui est utile pour renforcer la résilience. Cela a un impact sur la conception des terrains de jeux en Angleterre et le débat sur les risques et la sécurité sur les aires de jeux en général.

Un extrait d'un article du NY Times (!) Du 11.08.2017, traduit par l'ordinateure et légèrement adapté:

SHOEBURYNESS, Angleterre - Après des décennies d'enseignants travaillant ensemble pour minimiser les risques, ils sont prudents à l'égard de ce sujet. Par exemple, il y a quatre ans, les enseignants des écoles primaires et élémentaires de l'avenue Richmond ont scrupuleusement regardé autour de leurs campus et, comme l'a dit l'un d'entre eux, on commencé «à introduire des risques».

Dehors pour les maisons de jeux quit étaient en plastique et les choses délicates arrivaient: des piles de boîtes et des briques détachées. La cour d'école a reçu une fosse de boue, une balançoire, des souches et des établis avec des marteaux et des scies.

"Nous avons pensé comment pourrions-nous amener ce risque dans votre environnement quotidien?", A déclaré Leah Morris, qui dirige le programme de l'année scolaire à Shoeburyness dans le sud-est de la Grande-Bretagne. «Nous nous sommes regardés les uns les autres: OK, nous avons donc une fosse de sable, que pouvons-nous ajouter à la fosse de sable pour la rendre plus risquée?

Maintenant, Mme Morris dit fièrement: «Nous avons du feu, nous utilisons des couteaux, des scies, divers outils, tous sous la surveillance d'un adulte. Il y a des ciseaux et des distributeurs de ruban à arêtes à l'intérieur («ils ne coupent habituellement qu'une seule fois», dit-elle).

En dehors du terrain de jeux Princess Diana à Kensington Gardens, à Londres, qui attire plus d'un million de visiteurs chaque année, un panneau informe les parents que des «risques ont été intentionnellement introduits, afin que votre enfant puisse développer une évaluation des risques dans un environnement de jeu contrôlé. prendre des risques similaires dans un monde incontrôlé et non réglementé. "

Cette vision est tachée de nostalgie pour une ancienne Grande-Bretagne, où les enfants étaient plus durs et plus indépendants. Il est d'accord avec les deux tabloïds de droite, qui voient cela comme un correctif pour mettre de l'ordre dans un état libéral de nounou et aussi avec les progressistes pour une enfance plus libre et plus naturelle. Il est également soutenu par une liste croissante de fonctionnaires du gouvernement, y compris Amanda Spielman, inspecteur en chef de l'OFSTED, la puissante autorité qui inspecte les écoles britanniques.

Mme Spielman s'est moquée des écoles face à l'aversion exagérée contre le risque et les a décrites comme des mesures «stupéfiantes», telles que l'envoi d'écoliers lors de voyages en ville dans des gilets de sécurité. À la fin de l'année dernière, elle a annoncé que les inspecteurs recevraient une formation de leur organisme, ce qui inclurait à la fois le côté positif et le côté négatif du risque.

«Les inspecteurs deviennent de plus en plus averses au risque si nous ne les formons pas explicitement pour développer une compréhension plus sophistiquée de l'équilibre entre les avantages et les risques, et redisons:« Il est acceptable de courir le risque que les enfants tombent "Ce n'est pas la même chose que d'être impitoyable et d'envoyer une jeune fille de 2 ans sans escorte au bord d'une falaise de 200 pieds de haut."

Le Royaume-Uni est l'un des nombreux pays où les éducateurs et les régulateurs disent qu'une culture belliqueuse et protectrice est allée trop loin et a éliminé les risques dans la vie quotidienne des enfants. Règles du jeu etableis par l'organisme gouvernemental supervisant les questions de santé et de sécurité au Royaume-Uni que "l'objectif n'est pas d'éliminer les risques."

L'Australie a introduit de nouvelles normes pour l'équipement de places de jeux l'automne dernier, exhortant les opérateurs à considérer les avantages et pas seulement les risques d'activités qui pourraient entraîner des blessures dans la cour de récréation. Les villes et les districts scolaires du Canada et de la Suède sont en déclin.

(Aux États-Unis, un pays où les coûts juridiques sont beaucoup plus élevés, on ne sait pas si les organismes d'État qui surveillent la sécurité des jeux ont fait de tels changements.)

Le passage à un certain bénéfice sur le risque, disent les défenseurs, marque la fin de décennies de retournement vers des enfants surprotecteurs.

Une version de cet article sera publiée à la page A1 du numéro du NY Times de New York le 11 mars 2018

Cliquez ici pour l'article complet:

www.nytimes.com/2018/03/10/world/europe/britain-playgrounds-risk.html